mardi 7 décembre 2010

Action SIDA : apprendre et jouer !

Lors de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, une exposition a été proposée dans la rotonde devant le CDI, durant toute la semaine.


Des panneaux explicatifs sur le V.I.H. (Virus de l'Immuno-déficience Humaine), son action dans l'organisme humain et sur la maladie SIDA ont été exposés.


Des affiches de prévention sur l'utilisation indispensable du préservatif lors des rapports sexuels...
et une sensibilisation sur l'image des personnes séropositives.


Comprendre les modes de transmission :
Les liquides contaminants sont le sang, les sécrétions vaginales, le sperme.
Donc, les risques de contamination sont possibles lors des rapports sexuels (non protégés par un préservatif) et en cas de grossesse d'une mère séropositive.


On ne le dira jamais assez "un seul moyen de se protéger : c'est le préservatif masculin ou féminin !"
Deux panneaux pour détailler les étapes de leur utilisation.


Les lieux d'information en Dordogne, sur le net, ou par téléphone... tous les moyens sont bons pour s'informer, poser des questions, discuter avec une personne sur des situations vécues...


Des personnalités "connues" ont prêté leurs visages pour dénoncer les discriminations vécues par les personnes séropositives.
Et nous, comment réagirions-nous ???

La veille du 1er décembre, un jeu sur la prévention a été proposé aux élèves.

Trois équipes ont participé après la pause du repas, au CDI, à ce jeu participatif : au sein de chaque équipe, les participants donnaient leur avis et se concertaient avant de donner la réponse finale. Des questions sur le virus, les modes de transmission, les prises de risque et les moyens de protection ont été l’occasion pour les élèves de faire le point sur leurs connaissances et de se questionner sur leurs préjugés autour du SIDA.

Il n’a pas été toujours facile de se mettre d’accord sur un sujet touchant à la sexualité et sur le regard à porter sur les personnes séropositives !


Salim nous présente le lot de récompenses : des dépliants sur le SIDA, une carte invitation au dépistage, une affiche "AIDES" et un porte clé "ruban rouge" donnés par l'association AIDES de Périgueux, un ruban rouge et un lot de 5 préservatifs donnés par le lycée de Chardeuil.
Comme le souligne Kevin "la prévention n'a pas de prix !".


Cédric, Thibault, Charles-Henri, Kévin, Valentin, Adrien, Félix et Mickaël présents lors de la remise des récompenses.

Cédric a trouvé «ce moment convivial » et Salim a ajouté que « c’était sympa d’être avec les copains ».

Grâce au jeu, les messages de prévention sont plus faciles à faire passer, à accepter et permettent d’amener les jeunes à modifier leurs comportements. Comme l’a remarqué Charles-Henri « cela change des cours, car on peut aussi apprendre en s’amusant ! » et en plus « c’est utile ! » trouve Thibault.

lundi 29 novembre 2010

Les maçons et les pêcheurs...

Un partenariat entre l'Association de pêche d'Excideuil et les élèves de 1 pro3 Gros Oeuvre a été conclu pour la production de quelques caches à truites.


Tatiana et ses camarades devant quelques caches à poissons coulés en atelier.

Pour les pêcheurs, l'installation de ces caches est nécessaire. Elle va palier au manque de caches naturelles qui permet aux poissons de se protéger des prédateurs et permettre ainsi le repeuplement des cours d'eau.

Après avoir fabriqué différents moules en bois de trois tailles,


les élèves ont présenté les prototype, dont voici un exemplaire, aux responsable de l'association d'Excideuil.
Ces derniers ont retenu le prototype le plus adapté au milieu aquatique et correspondant le plus à la taille des poissons.

mercredi 10 novembre 2010

Un petit tour sous terre…..

Les élèves de la classe de 2 Pro 1 Technicien étude et économie ont découvert un matériau naturel utilisé dans le domaine du bâtiment : la chaux.

Ils ont eu l’opportunité de visiter la carrière souterraine de l’usine de chaux de Saint-Astier, exploitée depuis une centaine d’années.

En 1997, le regroupement de 3 sociétés a donné naissance à la société « Chaux de Saint Astier » qui fabrique la chaux et produits dérivés et à la société « Chaux et enduits de Saint-Astier (CESA) » qui commercialise les produits. Parmi les 135 employés, 8 d’entre eux travaillent exclusivement à la carrière.

Guidé par Monsieur Dominique BASTIER, responsable de l’exploitation de la carrière, les élèves de 2 Pro 1 nous font partager leur visite.

Nous sommes entrés dans la carrière en bus. Nous avons emprunté une galerie principale de 11 mètres de largeur sur une hauteur de 6 mètres, qui permet de circuler très facilement au cœur de la roche calcaire.

Au-dessus de nous, 20 mètres de terre nous séparent de la surface.
Equipés de casques, nous sommes descendus du bus pour écouter les explications de M. Bastier.

Le sol est couvert de poussière. Les « taches » sur nos photos témoigneront aussi que l’air l’est un peu !


Les galeries ne sont pas creusées anarchiquement. Par rapport au plan cadastral, un géomètre implante les futures galeries. Il réalise un plan pour permettre à l’administration d’étudier le projet. L’exploitation peut seulement avoir lieu après l’accord administratif.

Afin de veiller à la stabilité de la carrière seul, 75% de la surface est creusée. Les 25% restant représentent la surface de piliers. Ils ont une section de 11 mètres et sont disposés en quinconce. A l’heure actuelle, la carrière fait 42 hectares dont 75 % de vide sur des hauteurs de 6 ou 12 mètres suivant les galeries.

Le plan accroché dans la carrière nous permet d’avoir une vision globale du site et de bien comprendre l’implantation des piliers.

L’exploitation de la carrière se fait à l’aide d’explosif. La roche calcaire est percée d’environ 1 trou tous les 1,5m2 qui sont remplis d’explosif.

Les forages de 3 mètres de profondeur et 4 cm de diamètre sont réalisés à l’aide d’un engin mécanique type « grosse chignole ».


A chaque explosion les galeries « avancent » sur une largeur de 11 mètres, 6 mètres de hauteur et environ 2,70 mètres de profondeur.


Après chaque explosion la roche est mise à l’aide d’un chargeur dans un camion et transportée vers le concasseur/calibreur situé dans une galerie.


Le concasseur permet de broyer et de cribler la roche avant cuisson.

A la suite de cette étape, seules les pierres dont le diamètre est supérieur à 20mm seront cuites.

On note une perte d’environ 20% du volume extrait. Ces matières appelées fines, non utilisables pour fabriquer la chaux serviront à combler les percées entre piliers.


La roche est acheminée mécaniquement jusqu’au four pour y être cuite entre 800 et 1000°C.

Le four fonctionne au charbon et n’ai jamais éteint. Son extinction est réalisée seulement pour son entretien au bout de 10 ans de fonctionnement.

A la sortie du four, une perte d’environ 30% du calcaire extrait est à noter.


Après la cuisson, on obtient de la chaux vive qui sera broyée et hydratée (adjonction d’eau) pour obtenir de la chaux éteinte.


Afin d’obtenir une chaux homogène, elle subi un dernier broyage. Suivant les commandes, cette chaux peut être mélangée à d’autre produit tel que du ciment et il ne reste plus qu’à ensacher !


Les sacs contiennent 35 kilos de chaux pure ou de produits mélangés. Ils sont stockés sur palettes à raison de 40 sacs par palettes. Si dans les années 60 le départ de l’usine se faisait par le rail, à l’heure actuelle c’est le transport routier (camions) qui assure les livraisons. Ce dernier offrant plus de souplesse que le train.

La production annuelle de l’usine est d’environ 140 000 tonnes tous produits confondus.

Dans un avenir proche, la surface de la carrière sera complètement exploitée. Bloquée de part et d’autre par des routes et par des habitations cette surface ne pourra pas être agrandie.

Pour faire perdurer cette activité et l’utilisation des richesses du sous-sol des sondages ont été réalisé pour éventuellement réaliser des galeries en-dessous de celles creusées actuellement.