vendredi 22 octobre 2010

A la force du poignet


…Dés l’ouverture du foyer au rez-de-chaussée de l’internat, les trois baby-foot du lycée sont pris d’assaut : le matin avant les cours, aux récréations, entre 12h00 et 13h30 et enfin et surtout dans la soirée après les cours, de 17h30 à 19h00 ainsi qu’après le dîner avant de monter à l’internat…

Difficile d’ailleurs d’interrompre les parties à l’heure des cours ou même des repas! La fameuse « dernière balle » a en effet toujours tendance à durer…longtemps, longtemps.

En fait le baby-foot est à la fois une activité bon enfant, " sérieuse " et " passionnée " tellement les élèves y jouent avec conviction. La convivialité est aussi de mise : il règne toujours autour de ce jeu une ambiance sympathique.


Le succès du baby foot s’explique : il répond au besoin des élèves de se distraire, de se dépenser physiquement. Il se pratique dans un lieu abrité et chaud, se joue toujours à plusieurs. Il permet aussi à tous de se « rencontrer », indépendamment de l' âge, de la classe et des affinités.


Ce jeu a le mérite de permettre aux novices d’affronter les joueurs les plus expérimentés, avec un peu de modestie bien sûr…parce qu’il faut en effet un certain temps pour maitriser les techniques de base!

Mais quelque soit l’adversaire, l’enjeu est double puisqu’au-delà même de la victoire, les vainqueurs ont le privilège de rejouer…car sinon, il faut « reprendre » (dire oralement qu’on souhaite jouer contre le vainqueur de la partie en cours) et attendre son tour!


Trois « vrais » baby-footéquipe le foyer, les mêmes que l’on trouve dans les cafés. C’est la MDL (Maison des lycéens), gérée par des élèves avec l’aide de M. Pirame (secrétaire d’intendance), qui s’occupe de l’entretien de ces précieux et imposants « jouets ».

On peut dire que le bon état des baby-foot témoigne globalement du bon usage qu’en font les élèves, malgré une usure normale.

Quand aux balles, indispensables et précieuses balles…C’est aussi la MDL qui les fournit, moyennant cinquante centimes d’euros par balle.


Tournoi des internes…

Le baby-foot c’est aussi un loisir d’adulte. Les personnels de vie scolaire (assistant d’éducation, conseiller principal d’éducation) ne se gênent pas pour « croiser le fer » avec les élèves…avec au moins autant de motivation et de plaisir de jouer que ces derniers.

C’est d’ailleurs à l’initiative de Gérald (assistant d’éducation) qu’a eu lieu, du 4 au 21 octobre, un tournoi par équipes. 32 équipes (8 poules de 4) dont 3 équipes féminines et 2 mixtes se sont affrontées pendant trois semaines, aux récréations et après les cours… Les 2 premières équipes de chaque poule se sont rencontrées lors des phases finales.

En finale c’est l’équipe de Clément et Maxime (troisième année), qui l’a emporté sur celle de Dimitri et Thibaut (deuxième année)…devant un public enthousiaste, tandis que l’équipe « vie scolaire » s’était inclinée en demi-finale.

L’organisation d’un second tournoi devrait ainsi permettre aux uns et aux autres de prendre leur revanche… à la force du poignet, dès leur retour de formation en entreprise !

"Baïonnette au canon !!"

Le vendredi 22 octobre, en cours d'histoire, Monsieur Bertozzi, spécialiste des armes de la 1ère guerre mondiale est venu présenter l'équipement et le matériel des soldats français.



Pour illustrer la leçon de Monsieur Cabot, l'intervenant a expliqué aux élèves de 3ème MDP, le fonctionnement et l'utilisation du fusil Lebel, de la machette, de la baïonnette, des grenades, du casque, des cartouches, du révolver et de l'uniforme qui ont servi aux "poilus".



Nicolas "Le fusil est très lourd".
Farrukh " Il a un canon très long".

Un diaporama a permis de visualiser les uniformes des soldats des pays qui ont participé à la "Grande Guerre"

Cette présentation a été appréciée par les élèves. Elle a permis une connaissance approfondie des conditions de vie des soldats.

Article rédigé par Abdul - Farrukh - François - Mohammed et Nicolas

Journée d'information au centre de travail en hauteur

Le centre des travaux en hauteur du lycée a accueilli la CAPEB organisatrice d'une journée de lutte contre les chutes de hauteur. Cette journée était destinée aux artisans, aux salariés du bâtiment et aux élèves du lycée.


Des stands d'organisme de prévention-secourisme, de fournisseurs de matériel étaient présents et des interventions sur l'organisation de la sécurité des chantiers en hauteur ont eu lieu.

Le centre de travail en hauteur, seul centre en France agrée par la CARSAT (Caisses d'Assurances Retraite et de la Santé au travail), a donc présenté pour l'occasion tout le matériel dont il dispose :

casques, baudriers portés par les élèves de 1 Pro Constructeur Bois


lors de démonstrations de montage/démontage d'échafaudage.


Le centre de formation possède 3 échafaudages qui représentent 240 m2,


ainsi qu'une nacelle.


Il a pu aussi faire découvrir ses locaux où se déroulent les formations.

Ces formations s'adressent à tous les élèves de l'académie et aux salariés et se déroulent sur une semaine. C'est le seul centre à assurer ce type de formation dans la région et mieux vaut réserver sa place à l'avance.

Pour cette année 2010-2011, le calendrier est complet !

mardi 19 octobre 2010

Plateforme solaire : des panneaux, des panneaux, des panneaux !

Et voici la dernière étape de l'installation extérieure de la plateforme solaire. La mise en place des 6 panneaux solaires, dont un mobile. Leur emplacement est prévu soit sur la terrasse soit sur le auvent.
C'est au 1 Pro 2 de réussir cette partie du chantier.


Apprentissage du maniement de la perceuse pour pouvoir fixer
les supports des panneaux solaires sur la terrasse.

Ludovic, aidé par un camarade, commence à boulonner le support pour inclinaison d'un panneau solaire.

Attention, Quentin!
Veille à ce qu'aucun tuyau ne se retrouve bloqué par les supports !

Tout le monde s'active, à chacun sa tâche !
Tout doit être installé pour le vendredi 22 octobre.

Damien vérifie si l'espacement entre les deux panneaux est bien respecté.

Tout est bon ! Les panneaux thermiques plan sont bien installés.
Il faut maintenant installés les panneaux solaires à tubes.

Thibault participe à la manutention des tubes...

et les donne à Maxime qui les réceptionne pour les placer où il se doit.

C'est au tour de Damien, de Sylvain et de Clément de manipuler
les tubes pour la mise en place des panneaux sur la console.

Mieux vaut être solidement attaché à la ligne de survie lorsque
l'on travaille en hauteur sur un plan incliné ! N'est-ce-pas Jules ?
Un chantier correctement terminé est un chantier nettoyé.
Vincent l'a bien compris !

Chantier achevé ! Quelle satisfaction!





vendredi 15 octobre 2010

Les consoles couvertes.

Une fois les consoles de la plateforme solaire, les élèves de 1 CAP et T CAP charpente sont venus prêter main-forte à la réalisation de ce chantier au lycée !

La partie couverture leur est revenue. Après la pose des pannes, ils ont posé les chevrons et les liteaux.


Ici, Soulé procède au dernier ajustement d'un chevron.


Mathieu visse un support pour un panneau solaire.


Démonstration de la pose des premières tuiles par M. Bersat.


Marouane et Soulé sont attentifs aux explications de leur professeur.

Soulé place des tuiles en toute sécurité : il est équipé du harnais
de sécurité, relié lui-même à la ligne de vie.

A deux le travail c'est mieux !

Marouane visse les tuiles de rive.

Quelques découpes de tuile sont nécessaires. Il faut jouer de la meuleuse !


Gaëtan - sur l'échafaudage - et Théo - relié à la ligne de survie-,
élèves de 2 Pro3Constructeur Bois,
sont venus aidés les charpentiers.



Voilà ! Le travail est terminé !
Les supports pour les panneaux solaires attendent d'être mis en service.

lundi 11 octobre 2010

A la découverte d'un chantier.

Le vendredi 8 octobre 2010, la Fédération du Bâtiment de la Dordogne a organisé une visite du chantier de la clinique Francheville. Les élèves de 3ème MDP ont eu l'occasion de découvrir un immense chantier grandeur nature.


Accueillis par les responsables de la Fédération du bâtiment, chacun s'est coiffé d' un casque de chantier. Cette sécurité reste obligatoire pour toute visite : les ouvriers continuent leur travail sur le chantier (risque de chute d’objet comme un marteau, ou barre d’échafaudage.).


La clinique Francheville est en rénovation depuis 2009. Le chantier est en retard car lors de la démolition, des restes archéologiques ont été mis à jour. En effet, des archéologues ont fouillé le chantier pour faire des photos, filmer avant de recouvrir avec du béton.


L’escalier en bois construit pour ce chantier est utilisé pour accéder aux différents étages. Il assure la sécurité et sera conservé plus tard comme sortie de secours. Il est scellé sur la structure en béton du bâtiment.


Pendant les travaux, la clinique reste ouverte : l’accueil des malades, les opérations, les hospitalisations continuent. Ceci est une difficulté très importante car les entreprises doivent travailler dans le silence (sans vibrations), continuer de respecter la sécurité et les règles d’hygiène.


Le coût des travaux est d’environ 30 millions d’€ Hors Taxes, il faut donc ajouter la T.V.A. (18,6 %) et 20 % pour payer les différentes entreprises (architecte, menuiserie, maçonnerie…).


La surface actuelle est de 1700 m2, après travaux il y aura 700 m2 en plus. Sur la maquette, la partie blanche correspond à la partie existante et la partie en couleurs à la future extension.

Le chantier est énorme et se terminera en 2013.

Aperçu d'impressions à notre retour en classe :

"J’ai bien aimé, c’est mieux que les cours car on ne voit pas tous les jours des chantiers comme celui-là !" et "C’est rare de visiter de très gros chantiers, normalement le public n’a pas accès !".

"Je n’ai pas aimé car c’était trop court et rapide comme visite. Et puis les explications de l’architecte étaient trop longues." mais en même temps "J’ai bien aimé les engins, la grue, le fenwick, les godets, la mini-pelleteuse car j’ai envie de conduire ces engins."

"Quant à moi, j’ai aimé les échafaudages car ils sont hauts, j’ai le vertige mais je me suis sentie en sécurité."

"C’était bien, mais une idée pour la prochaine fois : j’aimerais voir du 2e œuvre et finitions."

pour finir : "cela m’a plu et j’ai encore plus envie de devenir maçon."

Article rédigé par Aristide, Elodie, Raïssa, Jérôme, Lucas, Mohammed, Mathieu, François, Farrukh.



mardi 5 octobre 2010

Les lycéens prennent de la hauteur

Pendant une semaine toutes les secondes professionnelles du lycée ont suivi une formation au sein de l'établissement, pour être sensibilisés aux risques liés aux chutes depuis les échafaudages.


Un accident grave tous les quarts d'heure, 92788 chutes par an, des fractures, des paralysies et des morts. Voilà pourquoi il est nécessaire de former à la sécurité sur les chantiers.


Le premier jour de stage, les élèves ont suivi des cours théoriques. Ils ont fait la connaissance des EPI, les équipements de protections individuels, qui sont constitués de harnais anti-chute, de casques jaunes avec jugulaire, lignes de vie, chaussures de sécurité et gants.

Le deuxième et troisième jours ont été consacrés au montage et démontage d'échafaudage jusqu'à 3 étages.

Salim (2pro2) raconte comment on construit un échafaudage: " je prépare le matériel, je mets 4 cales, les 4 pieds à vérin, 2 moises longues, 2 moises courtes; je les mets à niveau, je mets les 2 planchers métalliques et les 4 montants de 2 mètres et 1 mètre. A nouveau, en hauteur, j'installe 4 autres moises qui permettront de monter un étage supplémentaire. Je rajoute 2 diagonales pour consolider la structure. Bien sûr, tout cela je l'ai fait avec mes camarades."


Maxime (2pro3) rajoute : "le plus difficile c'était de manipuler les poteaux de 2m."

Le quatrième jour, les élèves ont été évalués par groupe sur des exercices pratiques: assemblage et désassemblage d'un petit échafaudage, sur un terrain pentu ou dans un escalier. Une évaluation théorique a complété l'examen.

Ce stage permettra de baisser le nombre d'accidents et de rajouter une qualification professionnelle à tous les participants.

Les élèves de 2pro2 et 2pro3.